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Les années soixante
7 mars 2008

Le fardeau

Je réponds ici à un billet écrit par quelqu'un sur un blog et qui se reconnaîtra , j'en suis sûre !

Elle parlait " d'un fardeau" que certains d'entre nous "portent" dans leur vie et il est vrai  que " Le silence étant le meilleur des cris" , on n'en parle pas , mais il est là et bien présent !

On arrive quelquefois à le "ranger " dans notre mémoire , mais , le moindre problème , la moindre contrariété qui peut survenir après , ayant ou non un rapport  avec cet évènement nous affaiblit et nous rend encore plus vulnérable !

On pensait avoir repris des forces et voilà que tout à coup surgit ce qui va tout remettre en question !

On n'avait pas oublié , c'est impossible , mais il était peut-être un peu occulté par d'autres évènements plus joyeux , plus  consolateurs et  il ressurgit , à la limite peut-être un peu plus  violent !

Sommes-nous devenus plus faibles avec le temps ou sommes -nous tout simplement incapables d'oublier ce  "terrible fardeau" que d'aucuns savent sera ineffaçable !

J'avais répondu à ce billet à ce moment là  en disant que "nos iinnés" et nos "acquis avaient un grand rôle à jouer !

Si nos "innés" sont "solides" et nous ont amenés un grand "équilibre"  nous lutterons et avons des chances de "survivre"  et de ne ne pas nous laisser "abattre" , dans le cas contraire , la  "défaîte " risque  ,d'être  au tournant !

J'ai voulu faire ce petit exposé , car peut-être certains d'entre nous vivient cette " tragédie" et ...

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Commentaires
N
J'ai attendu 18 mois pour me lancer dans la lecture de ce livre : son épaisseur, son contenu me faisaient peur. Je viens de m'y mettre et suis abasourdie par la lucidité de son auteur pourtant tout jeune. Pas de pessimisme, pas de cynisme non plus, juste une question de vie et de mort, de survie finalement. En sommes-nous tous là ou est-ce la sortie de l'hiver qui nous travaille ?
L
Comme tu as raison Liberienne de parler d'éternel recommencement jusqu'au jour où on arrive à accepter, à digérer ou tout au moins à le croire pour un temps ... Allèger le fardeau pour un temps, par tous les moyens pour continuer d'avancer, le poser dans un coin pour quelques instants pour souffler un moment tout en sachant qu'il faudra le reprendre à un moment donné parce qu'on ne peut pas l'oublier sur le bord du chemin ... Trouver parfois celui ou celle qui vous aidera à le porter au risque de se blesser lui même ... Oui cela demande une force de carractère de tous les instants pour ne pas sombrer, et bien souvent celà ressemble à une fuite en avant, simple reflexe de survie ...<br /> Je vous embrasse tous.
L
C'est un perpétuel recommencement jusqu'au jour ou on arrive à accepter, à digérer....<br /> <br /> Je pense que c'est en fonction du caractère qu'on a qui fait qu'on ne se laissera pas abattre. Certes l'équilibre aussi, mais souvent quand on fuit, quand on a des fardeaux à porter c'est que quelque part il y a eu un déséquilibre, un manque, une faiblesse.<br /> <br /> Et là il ne reste que la fuite pour survivre! mais pas pour longtemps hélas, juste le temps d'avoir un répit, et assumer d'autres soucis moins importants.<br /> Merci et bisous
E
Quand un souvenir vous hantent,il faut que ça sorte!!le blog et mes amis(es) m'ont énormément aider pour ça!!mais ça ne s'efface pas!!!hélas..
Les années soixante
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